Cette série est un travail sur l'universalité des références à la nature chez les humains. Les hommes ont toujours eu un rapport particulier aux animaux. Que ces humains soient membres de populations proches de la nature, chasseurs-cueilleurs du monde entier, ou qu'ils soient membres de sociétés qui s'en sont éloignés il y a des siècles (telles que notre société mondialisée pourrait être définie). Les écrits du XVIIème siècle de Jean de La Fontaine attestent ce rapport particulier que l'hom1
Cette série est un travail sur l'universalité des références à la nature chez les humains.
Les hommes ont toujours eu un rapport particulier aux animaux. Que ces humains soient membres de populations proches de la nature, chasseurs-cueilleurs du monde entier, ou qu'ils soient membres de sociétés qui s'en sont éloignés il y a des siècles (telles que notre société mondialisée pourrait être définie). Les écrits du XVIIème siècle de Jean de La Fontaine attestent ce rapport particulier que l'homme entretient avec l'animal. Le célèbre fabuliste reprend des fables anciennes qui, sous couvert d'attribuer vertus et vices aux animaux, rappel aux princes et courtisans des cours royales européennes l'universalité des faiblesses et des travers.
Et ces fables nous parlent toujours. Ce faisant, les mondialisateurs que nous sommes pouvons constater qu'il existe toujours une certaine connaissance des animaux (et des humains...) que chacun porte en soit quelle que soit son extraction. Nos villes (leurs habitants) se sont encore plus coupées de la nature qu'à l'époque des rois de France, mais ces images animalières maintiennent un certain lien à la nature. Et les fables de Jean de Lafontaine continue à refléter les travers des humains actuels.
De même, les arts des peuples premiers parlent à chacun au travers de notre humanité commune.
Dans cette série, j'ai donc travaillé à rendre un hommage à l'art amérindien des peuples de Colombie Britannique. Les salishs notamment. Leur graphisme est universel en ceci qu'il parle à chacun et il est pourtant singulier, et propre à une véritable culture. Les peuples amérindiens de la côte ouest de Colombie Britannique y évoquent leurs légendes et leur animaux totémiques.
Ici, mon travail est une fusion toute personnelle de ces deux univers où je vous parle de ses deux sagesses où j'en évoque d'autres également par plusieurs éléments signifiants :
-les dessins sont réalisés sur des cartons toilés en fibre de lin, référence à mes origines normandes. Le lin est en effet produit en très grande part en Normandie (près de 50% de la production mondiale y est produite) : ainsi mon travail prend concrètement racine sur le lin pour parler d'une mondialisation positive, celle de l'humanité entière. Une humanité laquelle j'appartiens tout comme y appartient chaque humain, quelle que soit sa culture.
-j'ai travaillé à l'encre de chine m'inspirant du symbole yin-yang, rappelant par là même l'importance de l'Asie et de ses sagesses : sagesses mises en forme là-bas et pourtant universellement présentes en chaque être humain.
-les feuilles dorés complètent les dessins. En éclairant les dessins, le doré les illumine, symbolisant la la lumière qui éclaire l'esprit quand une sagesse est révélée à l'individu, ici le regardeur.
Au final, mes travaux sont une quête de la quintessence de l'humanité entre sagesse et nature.